Vu sur http://vaatoru.blogspot.com/ cet article qui mérite largement de prendre 5 minutes pour le lire, le méditer et le mettre en application !
La sécurité : retournement du va'a
Et oui, un va'a ça se retourne ! Le moins possible, car ça n'est pas très agréable, mais c'est inévitable un jour où l'autre si vous êtes un peu joueur ou compétiteur.
Si l'on s'appuye trop sur le ama, ça se sent à la rame, le bateau est lourd, on a l'impression que le ama pèse une tonne. Il faut donc le régler "léger" comme on dit !
Mais plus c'est léger, plus l'équilibre est instable. A vous de trouver la zone de confort ... Et puis malgré tout, on est pas à l'abri d'une vague mal gérée ... ou d'une fausse manip.
Comme toute embarcation légère et fine, un va'a est d'autant plus instable qu'il est arrêté ou au ralenti. Si vous sentez que "ça lève", ne vous arrêtez pas de ramer tétanisé par la peur de tomber ... cela risquerait d'empirer la situation ! Soit il faut intervenir (jetez vous à gauche !) soit ça passe et l'on ne doit pas ralentir le va'a : continuez de ramer ! (au contraire, tirez-en de la fierté, vous venez de faire un "flying ama" = ama volant).
Ayant votre gilet sur vous, habillés correctement pour passer à l'eau sans que ce soit trop désagréable, ça ne doit pas poser plus de problème que cela ! Si vous avez peur de plonger, il faut sérieusement vous interroger sur votre motivation pour ce sport (aquatique doit-on le rappeler) : Vous n'allez pas vous amuser, et vous allez à un moment ou l'autre empêcher les autres de s'amuser ...
Je ne donne pas trop de conseil sur l'habillement, c'est très personnel suivant le niveau de sensation et de confort de chacun : Soyez toujours habillés pour passer à l'eau, quoi que cela veuille dire pour vous et en rapport avec la saison, mais sans que cela soit une gène en ramant (attention à la surchauffe ou aux vêtements qui engoncent)
La pratique du V1 est une bonne préparation, surtout au début, ou on nage pas mal ^_^
Lorsqu'un V6 se retourne, il faut très rapidement s'assurer que l'équipe est au complet et en bonne forme.
Cette étape est fondamentale bien sûr sur le plan humain et sécuritaire, mais aussi techniquement : Le matériel est éparpillé sur l'eau ... et les copains aussi. Si le choc a été rude (je pense à une belle gamelle d'une autre pirogue dans un surf dont j'ai été le témoin au mois de février ... ) les équipiers peuvent être choqués, désorientés, refroidis ... il faut les rassurer et les rassembler pour ne pas stationner dans l'eau et repartir très vite !
Après quoi on peut procéder au ressalage de l'embarcation. Les techniques diffèrent suivant les équipes et il est impératif d'avoir prédéfini les rôles de chacun, s'y être entraîné, et ne plus avoir à y réfléchir.
Il faut : 1 référent sécu, et un seul, qui s'assure de l'intégrité physique et morale de son équipe
ensuite tout le monde à son poste :
1 personne pour récupérer le matos en vrac, les rames.
2 personnes agiles pour monter sur la coque et attraper les iatos
1 personne qui pousse le ama en mettant vers le haut (elle n'aura pas peur de s'immerger entièrement)
2 personnes aux extrémités qui, en nageant, orientent la coque pour que le ama soit vers la houle (pour faciliter la bascule).
Attention ici : Si l'on peut difficilement contrôler la violence du dessalage, il est de la responsabilité des personnes assujetties à la manipulation du ama de le ressaler avec précaution.
Tout d'abord pour éviter de le prendre sur la tête.
Mais aussi par respect pour le matériel. Si une liaison à souffert dans le dessalage, elle risque "d'exploser" au ressalage, sans parler des risques de félures dans la paroi du ama ou dans les iatos, en cas de "claque" violente sur la surface de l'eau.
Une fois du bon côté, 4 remonte à bord et écope, puis 3 ou 5 pour l'aider.
Les autres ne remontent à bord que lorsque l'eau a réellement diminué dans l'embarcation (un bateau plein d'eau est très instable), et le ama est maintenu le plus longtemps possible pour rendre les opérations plus faciles.
La remontée à bord se fait évidemment à gauche.
Si l'on s'appuye trop sur le ama, ça se sent à la rame, le bateau est lourd, on a l'impression que le ama pèse une tonne. Il faut donc le régler "léger" comme on dit !
Mais plus c'est léger, plus l'équilibre est instable. A vous de trouver la zone de confort ... Et puis malgré tout, on est pas à l'abri d'une vague mal gérée ... ou d'une fausse manip.
Comme toute embarcation légère et fine, un va'a est d'autant plus instable qu'il est arrêté ou au ralenti. Si vous sentez que "ça lève", ne vous arrêtez pas de ramer tétanisé par la peur de tomber ... cela risquerait d'empirer la situation ! Soit il faut intervenir (jetez vous à gauche !) soit ça passe et l'on ne doit pas ralentir le va'a : continuez de ramer ! (au contraire, tirez-en de la fierté, vous venez de faire un "flying ama" = ama volant).
Ayant votre gilet sur vous, habillés correctement pour passer à l'eau sans que ce soit trop désagréable, ça ne doit pas poser plus de problème que cela ! Si vous avez peur de plonger, il faut sérieusement vous interroger sur votre motivation pour ce sport (aquatique doit-on le rappeler) : Vous n'allez pas vous amuser, et vous allez à un moment ou l'autre empêcher les autres de s'amuser ...
Je ne donne pas trop de conseil sur l'habillement, c'est très personnel suivant le niveau de sensation et de confort de chacun : Soyez toujours habillés pour passer à l'eau, quoi que cela veuille dire pour vous et en rapport avec la saison, mais sans que cela soit une gène en ramant (attention à la surchauffe ou aux vêtements qui engoncent)
La pratique du V1 est une bonne préparation, surtout au début, ou on nage pas mal ^_^
Lorsqu'un V6 se retourne, il faut très rapidement s'assurer que l'équipe est au complet et en bonne forme.
Cette étape est fondamentale bien sûr sur le plan humain et sécuritaire, mais aussi techniquement : Le matériel est éparpillé sur l'eau ... et les copains aussi. Si le choc a été rude (je pense à une belle gamelle d'une autre pirogue dans un surf dont j'ai été le témoin au mois de février ... ) les équipiers peuvent être choqués, désorientés, refroidis ... il faut les rassurer et les rassembler pour ne pas stationner dans l'eau et repartir très vite !
Après quoi on peut procéder au ressalage de l'embarcation. Les techniques diffèrent suivant les équipes et il est impératif d'avoir prédéfini les rôles de chacun, s'y être entraîné, et ne plus avoir à y réfléchir.
Il faut : 1 référent sécu, et un seul, qui s'assure de l'intégrité physique et morale de son équipe
ensuite tout le monde à son poste :
1 personne pour récupérer le matos en vrac, les rames.
2 personnes agiles pour monter sur la coque et attraper les iatos
1 personne qui pousse le ama en mettant vers le haut (elle n'aura pas peur de s'immerger entièrement)
2 personnes aux extrémités qui, en nageant, orientent la coque pour que le ama soit vers la houle (pour faciliter la bascule).
Attention ici : Si l'on peut difficilement contrôler la violence du dessalage, il est de la responsabilité des personnes assujetties à la manipulation du ama de le ressaler avec précaution.
Tout d'abord pour éviter de le prendre sur la tête.
Mais aussi par respect pour le matériel. Si une liaison à souffert dans le dessalage, elle risque "d'exploser" au ressalage, sans parler des risques de félures dans la paroi du ama ou dans les iatos, en cas de "claque" violente sur la surface de l'eau.
Une fois du bon côté, 4 remonte à bord et écope, puis 3 ou 5 pour l'aider.
Les autres ne remontent à bord que lorsque l'eau a réellement diminué dans l'embarcation (un bateau plein d'eau est très instable), et le ama est maintenu le plus longtemps possible pour rendre les opérations plus faciles.
La remontée à bord se fait évidemment à gauche.
Merci pour le reblogging :-)
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